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liens podcating - par Djoudi le 14/03/2006 10:13

http://dmc.umn.edu/etf/podcasting.pdf




mLearn 2005 4th World conference on mLearning, Mobile technology: The future of learning in your hands
25 to 28 October 2005 in Cape Town, South Africa.

http://www.mlearn.org.za/CD/papers/Corlett.pdf

http://www.mlearn.org.za/papers-full.html

CORLETT, D and SHARPLES,M (2004)
Tablet technology for informal collaboration
in higher education, Third Annual Mlearn
International Conference, 2004:

MOCK, K (2004) Teaching with Tablet PCs,
Sixth Annual Consortium for Computing
Sciences in Colleges Northwest Regional
Conference 2004, Salem, Oregon.

SCHROEDER,D (2004) Tablet PCs and
collaboration software improve classroom
engagement at Cabrillo High School,
T H E Journal, 32, 49–51

http://learning.ericsson.net/mlearning2/products.shtml

http://www.educause.edu/er/erm05/erm0532.asp?bhcp=1

http://www.iadis.org/ml2005/Preliminary_Program_ML_2005.pdf
Podcating - par Djoudi le 14/03/2006 10:00


L. Kraus, "Podcasts: A Real Mobile Learning Model", ASTD TechKnowledge'2006, Denver Colorado january 31, February 2, (2006)
Meteo Khenchela - par Djoudi le 16/02/2006 12:46

Khenchela
Babor - par Djoudi le 08/02/2006 21:53

Babor jouit d’un potentiel extraordinaire pour son développement futur. Région à vocation agricole, elle fait aussi dans l’élevage ovin et bovin, les terres y sont arables et la pluviosité fréquente. Sur le plan économique, elle foisonne de sources naturelles, de gisements de plâtre et de carrières, de pierres et de sable typiques au lieu. Concernant le tourisme, elle dispose d’un parc national classé patrimoine universel par l’Unesco où certaines espèces de la flore et de la faune sont uniques au monde (l’oiseau sittelle par exemple).
Je ne pouvais rien faire, j'étais devenu un légume… - par djoudi le 01/03/2016 23:37

                             Essai clinique à Rennes: "Je ne pouvais rien faire, j'étais devenu un légume…"

Stéphane Schubhan, 42 ans, une des victimes de l'accident thérapeutique qui a fait un mort le 17 janvier à Rennes, raconte son calvaire ce lundi sur RMC. Un témoignage poignant.


Effet placebo : un curieux phénomène qui soigne - par djoudi le 21/02/2016 22:03

Qualifier un médicament de placebo est généralement plutôt négatif. Pas chez les scientifiques, pour qui il s'agit d'un effet remarquable. Le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, nous explique ce curieux phénomène.

Qu'est-ce que c'est exactement, l'effet placebo ?

Un placebo est une substance inerte, sans activité pharmacologique : par exemple une gélule remplie de sucre. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas d'effet. Pourquoi est-il capable d'améliorer un symptôme ? La question est aujourd'hui élucidée : tous les êtres humains disposent d'une faculté à synthétiser eux-mêmes une part des « médicaments » dont leur organisme a besoin : antibiotique, antalgique, antihypertenseur… Le placebo agit comme un signal pour donner au corps l'ordre de se guérir.

Un effet thérapeutique réel est donc possible ?

Cela a été prouvé pour la première fois par un dentiste américain. Le Dr John Levine a administré un placebo à ses patients après leur avoir arraché une dent. À la moitié d'entre eux, il a prescrit de la naloxone, une substance qui bloque les récepteurs aux endorphines (molécules bienfaisantes). Chez les patients qui n'avaient reçu que le placebo, la douleur était sous contrôle. Chez ceux qui avaient en outre pris de la naloxone, le placebo ne marchait pas. Il venait de montrer qu'un placebo était capable de stimuler la production d'endorphines. D'autres études ont été réalisées depuis : chez les parkinsoniens, le placebo agit au niveau de la substance noire productrice de la dopamine qui manque. Chez les dépressifs, il peut activer les circuits sérotoninergiques en panne.

Et cela fonctionne dans tous les cas ?

Tout le monde ne réagit pas, ni ne réagit de la même façon au placebo. Des études génétiques sont en cours pour identifier les meilleurs répondeurs. On a notamment isolé un gène, le gène COMT, qui modulerait l'ampleur de la réponse des patients au placebo. Toutefois, nous sommes tous, à des degrés divers, susceptibles d'y répondre. Même les nourrissons, même les animaux domestiques ou les rats de laboratoire y sont sensibles.

Si on sait que son médicament est un placebo, ça marche aussi ?

J'en utilise parfois pour moi ! Je le fais également pour sevrer certains patients sous hypnotiques. Souvent, quand ils arrivent au quart de comprimé, ils sont incapables d'aller plus loin. Je leur demande d'aller chez le pharmacien, d'acheter des gélules vides et de les remplir de sucre. Dans certaines, ils mettent le quart de comprimé, dans d'autres non. Le protocole dure plusieurs mois. Au fil du temps, on diminue le nombre de gélules avec médicament et on augmente le nombre de gélules placebo. C'est très efficace !

Dans quels cas, le placebo est-il le plus efficace ?

Avant tout sur la douleur, les maladies fonctionnelles, le rhume des foins, l'asthme, l'eczéma, les verrues, les ulcères, la fatigue chronique. Même des maladies graves comme le cancer sont améliorées. L'effet placebo, c'est la capacité du corps à guérir par ses propres moyens, il faut réenchanter cette thérapeutique !

L'effet nocebo, c'est quoi ?

Si on peut faire du « bien » avec rien, on peut aussi faire du mal. C'est l'effet nocebo. Une gélule de sucre, présentée comme un médicament puissant, peut induire des effets indésirables (maux de tête, somnolence, nausées…). C'est le même principe que ces antennes-relais qui provoquent des troubles, alors même qu'elles n'émettent encore aucun signal. Le nocebo nous interroge sur nos peurs et sur notre propre capacité à nous rendre malades !

A lire pour aller plus loin :

- Comprendre l'effet nocebo

Dépression, insomnies, baisse immunitaire, recrudescence des cancers. Et si c'était l'effet nocebo ? Une approche originale sur une société en crise.

Le mystère du nocebo, Dr Patrick Lemoine, éd. Odile Jacob, 22 €.

- Réflexion sur l'effet placebo

Une analyse pointue sur la part des traitements et celle des facteurs psychologiques dans la thérapeutique.

Les effets placebo. Des relations entre croyances et médecines, Alain Autret, éd. L'Harmattan, 13 €.

http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/medicaments/soigner/effet-placebo-un-curieux-phenomene-qui-soigne-53167


L'homéopathie inefficace sur le traitement de 68 maladies, selon une étude - par djoudi le 21/02/2016 21:58

Quelle efficacité de l'homéopathie? Ce débat est presque aussi vieux que l'existence de cette médecine douce.

AFP / MYCHELE DANIAU

Une étude australienne affirme qu'il n'existe aucune preuve scientifique de l'efficacité de cette médecine douce.

L'homéopathie aussi efficace qu'un placebo? Les conclusions d'une étude australienne dévoilée en mars dernier risquent de rendre mécontents les adeptes de cette médecine douce. Le Professeur Paul Glasziou s'est penché sur 176 études afin d'établir si le traitement était valide ou non, rappelle The Independent. Sur les 68 maladies sur lesquelles il s'est concentré, il n'a trouvé aucune preuve que l'homéopathie était plus efficace qu'un placebo.  

"J'ai été surpris par le nombre de maladies dans lesquelles l'homéopathie était testée, y compris l'arthrose, l'inflammation de la peau et de la bouche après une chimiothérapie, ou encore l'infection au VIH. Ce qui m'a le plus choqué, c'est que des organisations en fassent la promotion pour des maladies infectieuses comme le Sida en Afrique ou la malaria", écrit le professeur dans un post de blog.  

"Mettre leur santé en danger"

Et de rappeler cette mise en garde du Conseil national australien de la santé et la recherche médicale (NHMRC): "Ceux qui choisissent d'avoir recours à l'homéopathie peuvent mettre leur santé en danger s'ils rejettent ou différent la prise de traitements qui eux, ont montré leur efficacité et leur sécurité".  

"Ceux qui pratiquent l'homéopathie pensent que plus une substance est diluée dans de l'eau, au plus c'est efficace pour traiter les symptômes. De nombreux remèdes homéopathiques sont composés de substances qui ont été diluées de nombreuses fois jusqu'à ce qu'il n'y ait plus ou presque plus de présence d'une molécule active", rappelle sur son site le NHS, le système de santé publique du Royaume-Uni.  

Cette controverse n'est pas nouvelle. En 2005, le journal The Lancet était parvenu aux mêmes conclusions. En France, 56 % des personnes utilisent des médicaments homéopathiques, selon une enquête réalisée en 2012 par l'Ipsos et le laboratoire homéopathique Boiron. Parmi eux, 34 % ont déclaré y avoir recours de manière régulière.

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/l-homeopathie-inefficace-sur-le-traitement-de-68-maladies-selon-une-etude_1765953.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&link_time=1456061780#xtor=CS3-5076


Essai clinique à Rennes : ce que l'on sait de l'accident - par djoudi le 19/02/2016 08:59

Essai clinique à Rennes : ce que l'on sait de l'accident

Le 17 janvier 2016 à 10h15 - Mis à jour le 20 janvier 2016 à 14h16 - par

Suite à l'accident sanitaire survenu le 15 janvier 2016, trois enquêtes sont en cours. Les 108 volontaires de l'essai clinique devraient être contactés individuellement. Les 6 victimes, elles, sont dans un état stable.

Essai clinique à Rennes : ce que l'on sait de l'accident

Le 15 janvier 2016, le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes annonçait la survenue d'un « accident grave » dans le cadre d'un essai clinique de phase 1. Six personnes ont été hospitalisées au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine).

Les victimes sont six hommes, âgés de 28 à 49 ans. L'un est dans un état de mort cérébrale, quatre souffrent de troubles neurologiques et un sixième, hospitalisé par précaution, ne présente pas de symptômes. Ces six personnes sont les seules de l'essai (sur un total de 108 volontaires) à avoir pris une dose élevée de la molécule testée, les autres ayant pris des doses inférieures.

Néanmoins, le Ministère de la Santé a annoncé que les 108 volontaires (qui participaient à l'essai depuis le 9 juillet 2015) seraient tous contactés individuellement et bénéficieraient d'un examen au CHU de Rennes. La molécule testée, intitulée BIA 10-2474, visait à traiter « les troubles de l'humeur et de l'anxiété, et les troubles moteurs, liés à des maladies neurodégénératives » selon le Ministère de la Santé.

 

« La dose maximale était loin d'être atteinte »

Concernant le patient qui est actuellement en état de mort cérébrale, son hospitalisation avait eu lieu dès le dimanche 10 janvier 2016 : après avoir pris de manière répétée le médicament dans le cadre de l'essai clinique, son état s'était « rapidement aggravé » selon le docteur Gilles Edan, responsable du pôle neurosciences du CHU de Rennes. Chez les quatre patients atteints de troubles neurologiques, les médecins craignent des « handicaps irréversibles ».

Ce samedi 16 janvier 2016, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS - saisie par le Ministère de la Santé) a commencé son enquête. En parallèle, des investigations sont aussi menées par la police judiciaire de Rennes et l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

L'objectif ? Vérifier « les conditions dans lesquelles le protocole a été validé (...), un deuxième point c'est de savoir si le protocole a été respecté en tant que tel, si les procédures applicables et les normes internationales de sécurité ont été respectées » a expliqué François Peaucelle, directeur du laboratoire Biotral (agréé par les autorités sanitaires), qui a conduit les tests. « L'autorisation d'essai clinique prévoit une dose maximale. Cette dose là était loin d'être atteinte » a-t-il ajouté.

http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/droits-des-patients/essai-clinique-a-rennes-ce-que-l-on-sait-de-l-accident-609036


Essai clinique de Rennes : le médicament hors de cause - par djoudi le 19/02/2016 08:57

Selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la composition du médicament testé par le laboratoire Biotrial à Rennes lors de l'essai qui a fait un mort, répondait aux exigences attendues.

Essai clinique de Rennes : le médicament hors de cause

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié les conclusions du comité scientifique chargé d'étudier la molécule mise en cause lors de l'essai réalisé par le laboratoire Biotrial à Rennes en janvier, et qui a fait un mort.

Après analyse des données toxicologiques disponibles, ce comité a considéré que les résultats des études menées chez l'animal répondaient aux prérequis exigibles et autorisaient un passage à l'essai clinique chez l'homme. Il a estimé par ailleurs que "la qualité pharmaceutique du produit répondait également aux exigences attendues pour un essai clinique".

Poursuite des investigations

Le comité scientifique de l'ANSM a toutefois décidé de poursuivre ses investigations et de recueillir des données complémentaires car "la survenue d'effets indésirables graves au terme de 5 ou 6 doses quotidiennes de 50 mg évoque un effet seuil, entre 20 mg et 50 mg". Aucun signal d'alerte n'a en effet été identifié chez les volontaires de l'essai ayant reçu des doses inférieures à 50 mg en administration quotidienne ou ceux ayant reçu des doses allant jusqu'à 100 mg en dose unique.

"Des données complémentaires vont être recueillies dans les prochains jours, afin d'éclairer ces pistes de recherche. Elles feront l'objet d'une analyse par les membres du Comité qui se réunira une nouvelle fois d'ici fin mars" déclare l'ANSM.

http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/droits-des-patients/essai-clinique-de-rennes-le-medicament-hors-de-cause-609665#xtor=RSS-38


Zika: Sanofi prévoit de lancer un essai clinique "dans un an" - par djoudi le 09/02/2016 21:14

Le groupe pharmaceutique français Sanofi devrait être en mesure d'initier un essai clinique sur le virus Zika "dans un an" pour créer un vaccin, a estimé mardi son directeur général Olivier Brandicourt lors de la conférence des résultats annuels du groupe.

"On serait pratiquement prêt à rentrer en essai clinique dans un an" sur Zika, a déclaré M. Brandicourt. Toutefois après le début de cette phase clinique, le développement d'un vaccin "ne devrait pas se faire avant trois ans", a-t-il jugé.

Sanofi Pasteur, la division vaccins du groupe, a annoncé la semaine dernière le lancement d'un programme de recherche pour mettre au point un vaccin contre Zika, espérant raccourcir les délais de recherche grâce à ses technologies et infrastructures déjà en place pour la dengue, un virus de la même famille pour lequel Sanofi Pasteur a récemment commercialisé le premier vaccin au monde, Dengvaxia.

"On cherche à savoir s'il y a une immunité croisée entre les deux virus (Zika et la dengue), ce qui serait une bonne nouvelle", a ajouté M. Brandicourt.

Plusieurs gouvernements se sont engagés à soutenir les coûts de développement d'un vaccin contre Zika, qui sévit actuellement en Amérique latine et qui a été qualifié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une "urgence de santé publique à portée mondiale".

Le président américain Barack Obama a annoncé lundi son intention de débloquer 1,8 milliard de dollars pour la prévention et la recherche sur Zika, tandis que l'agence européenne du médicament va créer un comité d'experts pour accélérer la recherche sur le virus.

"Nous comptons beaucoup sur la collaboration de l'Europe et des Etats-Unis", car des essais cliniques sur Zika "peuvent être très coûteux", en impliquant nécessairement plusieurs milliers de patients, a ajouté Elias Zerhouni, président de la recherche-développement du groupe Sanofi, lors de la même conférence de presse.

Dans l'immédiat Sanofi Pasteur va mettre "plusieurs millions d'euros" sur la table pour la phase de recherche pré-clinique sur Zika, a-t-il précisé.


Essai clinique de Rennes: "trois manquements majeurs" du laboratoire Biotrial - par djoudi le 04/02/2016 18:18

L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a relevé "trois manquements majeurs" du laboratoire Biotrial dans la gestion de l'essai clinique qui a tourné au drame mi-janvier à Rennes, sans toutefois demander la suspension de son autorisation de mener des essais, a indiqué jeudi la ministre de la Santé.

"S'agissant de la conduite de l'étude et de la gestion de la crise" par Biotral, l'Igas a relevé "trois manquements majeurs", a déclaré Marisol Touraine, lors d'une conférence de presse, précisant néanmoins que ce rapport ne permettait "pas d'identifier les causes exactes" de l'accident qui a fait un mort en janvier parmi les volontaires de l'essai.

"Ces manquements étant constatés, l'inspection ne considère cependant pas qu'ils justifient la suspension à titre conservatoire de l'autorisation de conduire les essais accordée au laboratoire Biotrial", a-t-elle ajouté.

Le rapport de la police sanitaire a notamment constaté "que le laboratoire ne s'est pas tenu suffisamment informé de l'état de santé du premier volontaire hospitalisé".

Le laboratoire a en outre procédé le 11 janvier à l'administration de la molécule testée à d'autres volontaires, alors qu'un volontaire avait été déjà hospitalisé la veille.

Autre manquement: le laboratoire n'a pas "formellement informé" les autres volontaires de l'accident survenu, ce qui ne leur a pas permis de confirmer "de manière éclairée" leur consentement à la poursuite de l'essai.

Enfin, l'Igas relève que Biotrial a tardé à signaler l'accident aux autorités.

"Le laboratoire n'a procédé à une déclaration formelle que le jeudi 14 janvier, soit quatre jours" après la première hospitalisation et "trois jours après la décision d'interrompre l'essai", a rappelé Marisol Touraine.

Toutefois, le rapport note que la "procédure a été intégralement respectée" lors de cet essai, et que le protocole suivi par le laboratoire a suivi "la réglementation habituelle".

Cet essai a conduit au décès d'un homme de 49 ans et occasionné cinq hospitalisations, dont quatre pour troubles neurologiques et une par précaution.

Ces cinq patients hospitalisés ont tous pu rentrer chez eux. Leur état de santé sera réévalué fin février, a précisé Marisol Touraine.

Le rapport définitif de l'Igas sera remis à la ministre avant la fin du mois de mars


Essai thérapeutique à Rennes : le patient en état de mort cérébrale est décédé - par djoudi le 17/01/2016 16:47

Essai thérapeutique à Rennes : le patient en état de mort cérébrale est décédé


Il était celui qui était le plus lourdement atteint. Plongé dans un état de mort cérébrale suite à un essai clinique qui a mal tourné, un patient est mort à la mi-journée au CHU de Rennes. Il reste cinq patients hospitalisés dans cette affaire, dont quatre sont dans un état grave mais stable.

Le CHU de Rennes a annoncé le décès du patient qui se trouvait dans un état de mort cérébrale depuis sa participation à un essai clinique organisé par le laboratoire Biotrial. "L'état de santé des 5 autres patients hospitalisés reste stable", précise le CHU.


Un état qui s’était rapidement dégradé 
C’est dimanche soir que le patient aujourd’hui décédé a déclaré ses premiers symptômes. A ce moment-là, selon le récit de Biotrial, il se trouvait toujours dans les locaux du laboratoire, sous surveillance, comme les autres participants au test. Il a été hospitalisé d’urgence au CHU de Rennes. "A ce moment-là, les symptômes étaient assez légers et c'est lundi matin que son état de santé s'est dégradé subitement", raconte François Peaucelle.
Pour le moment, pas d’autre hospitalisation dans le cadre de cet essai
Le CHU de Rennes précise également que "les 84 autres personnes volontaires ayant été exposées au médicament de l'essai" ont été contactées. "10 d'entre elles ont été reçues en consultation et ont bénéficié d'un examen au CHU de Rennes, le samedi 16 après-midi. Les anomalies cliniques et radiologiques présentes chez les patients hospitalisés n'ont pas été retrouvées chez ces 10 volontaires", est-il indiqué dans un communiqué diffusé par l’hôpital.
Des failles dans les procédures ?


Côté enquête, dès vendredi soir, la police judiciaire a perquisitionné le laboratoire Biotrial, organisateur de l'essai, à Rennes. Certains policiers étaient toujours présents samedi matin. Ils doivent déterminer si l'accident est lié à des manquements dans les procédures de sécurité ou s'il était imprévisible.
Biotrial collabore 


"Nos pensées restent fondamentalement tournées vers les victimes et leurs familles mais notre énergie ce matin est entièrement consacrée à assister les enquêteurs et à collaborer pleinement et totalement aux enquêtes en cours", a déclaré le directeur général de Biotrial François Peaucelle lors d'un point presse devant les locaux de son entreprise samedi. "A ma connaissance aujourd'hui (...) on n'a pas analysé de problème de procédure en interne" de Biotrial, a-t-il ajouté. A noter que le laboratoire effectuait ces tests pour le compte d'un laboratoire portugais, Bial, dont quelques représentants étaient sur place ce matin également.
L’ensemble des participants au test vont faire des examens de contrôle


Au total, "90 personnes se sont vues administrer cette molécule" à des doses variables. Elles ont toutes été contactées par téléphone, a déclaré François Peaucelle. "On a fait un premier interrogatoire téléphonique qui pour l'instant n'a pas soulevé d'inquiétude particulière", a-t-il indiqué. "On leur demande de venir participer au CHU à une consultation médicale et un IRM (imagerie par résonance magnétique) de façon à s'assurer qu'il n'y a pas de risques particuliers pour elles".
L'inquiétude des cobayes

Pas de précédent comparable en France
"Il n'y a jamais eu un évènement aussi grave en France", a déclaré l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Cet accident s'est produit lors de la phase 1 de l'essai clinique du médicament, sur des personnes volontaires qui n'étaient pas malades. L'objectif était "d'évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance, les profils pharmacologiques de cette molécule", a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué.

 

Essais cliniques : comment ça marche ?
Pour rappel, les essais thérapeutiques servent à identifier l'efficacité de nouveaux médicaments ou leurs effets secondaires éventuels sur des personnes volontaires. Les essais sont réalisés après avoir été testés selon un protocole bien précis en laboratoire, puis sur des animaux. Ensuite, la molécule peut être expérimentée sur l'homme, malade ou non, si le rapport pré-clinique apporte de sérieuses garanties.

Des milliers de volontaires, souvent des étudiants qui veulent payer leurs études, participent à ce type d’essais thérapeutiques (ou cliniques) qui sont rémunérés


AFP/AFP - Le siège du laboratoire Biotrial à Rennes le 16 janvier 2016


une personne en état de mort cérébrale après un essai clinique sur un médicament - par djoudi le 16/01/2016 12:35

Un accident sans précédent en France. L’essai clinique d’un médicament a entraîné l’hospitalisation de six personnes dont l’une est en état de mort cérébrale. Le produit testé était un anti-douleur contenant du cannabis développé par Bial le premier groupe pharmaceutique du Portugal. Accident essai médicament: 1 personne en état de mort cérébrale, 5 hospitalisées  

Les essais thérapeutiques chez l’homme se déroulent selon quatre phases. 

La phase 1, réalisée sur des volontaires sains, permet d‘étudier la tolérance et les réactions chez le sujet. Et il faut au total entre dix et quinze ans de recherche entre le développement par un laboratoire d’une molécule et la commercialisation du médicament, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui supervise les essais. Essais cliniques : 4 phases sous surveillance avant le lancement d’un médicament 

Une enquête de flagrance a été ouverte pour “blessures involontaires supérieures à trois mois” au pôle santé du parquet de Paris. Elle a été confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Rennes et à un service de gendarmerie spécialisé dans la santé (Oclaesp). 

L’Inspection générale des affaires sociales a été saisie. Le laboratoire “procède actuellement au rappel de tous les volontaires” ayant participé à cet essai thérapeutique. [APPEL À TÉMOINS] Vous avez déjà participé à un essai clinique? Contactez notre journaliste jboudisseau@lefigaro.fr 

Le Figaro (@Le_Figaro) January 15, 2016


Reuters 08 01 2015 - par djoudi le 15/01/2015 09:22

Essais cliniques des vaccins contre Ebola en janvier en Afrique

GENEVE (Reuters) - Les essais cliniques de dernière phase sur des vaccins expérimentaux contre la fièvre Ebola vont débuter en janvier ou en février dans les trois pays africains principalement touchés par l'épidémie, a déclaré jeudi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

S'ils se révèlent efficaces, les vaccins seront distribués dans les mois qui suivent.

Près de 90 experts travaillant pour les laboratoires, les agences de régulation et les gouvernements se sont réunis jeudi au siège de l'OMS pour examiner les résultats des premiers essais et préparer le passage aux essais cliniques de phase III au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, où plus de 8.000 personnes sont mortes de la maladie depuis mars 2014.

"A ma connaissance, aucune alerte majeure de sécurité n'a été signalée à ce jour", a déclaré la directrice de l'OMS Margaret Chan en ouvrant la réunion.

"Nous voulons tous maintenir cet élan et ce sens de l'urgence. Trop de travailleurs de la santé sont encore infectés", a-t-elle dit.

Le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a commencé en janvier les essais cliniques d'un vaccin expérimental. Deux autres vaccins sont déjà au stade de l'essai clinique sur des êtres humains, le premier développé par GlaxoSmithKline et le second par NewLink et Merck.

Des représentants de GSK, Merck et J&J étaient présents jeudi à Genève lors de cette réunion à huis clos qui a également porté sur la question du financement. L'Alliance du vaccin (Gavi), qui procure des vaccins à des prix abordables pour les pays en développement, s'est engagée il y a un mois à acheter jusqu'à 300 millions de dollars de vaccins.

La Sierra Leone, le pays le plus touché par la fièvre hémorragique, compte entamer les essais cliniques dans la deuxième quinzaine de janvier, a déclaré Samuel Kargbo, un responsable du ministère sierra-léonais de la Santé, en marge de la réunion.

Margaret Chan a dit que le virus continuait de se répandre à Monrovia, la capitale du Liberia, et que la dissémination des cas à travers la ville rendait difficile l'identification de chaînes distinctes de transmission.

"Beaucoup pensent que le virus s'est répandu à partir des villes vers des régions rurales extrêmement isolées, ce qui fait qu'il est difficile de voir ce qu'il se passe vraiment au Liberia", a déclaré la directrice de l'OMS.

"Il y a des hauts et des bas", a ajouté Keiji Fukuda, sous-directeur général de l'OMS chargé de la sécurité sanitaire. "Nous devons rester prudents. Nous ne voulons pas que les gens se mettent en tête que c'est fini."

(Stephanie Nebehay, avec Marina Depetris et Ben Hirschler; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)


Nou. Répu 2/1/2015 - par djoudi le 15/01/2015 09:20

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